خلوة مجلس حقوق الإنسان بالرباط: اجتماع للتفكير وتبادل الآراء بشأن وضعية المجلس ومستقبله
Les élus de la République paradant autour de l'enceinte de la prison de Salé.
Complètement ahuris, les habitants de la ville de Salé au Maroc ont assisté, hier matin, à un étrange carnaval provoqué par une dizaine de français, dont cinq conseillers municipaux de la commune d’Ivry sur Seine arborant leur écharpe tricolore, qui paradaient autour de l’enceinte de la prison locale, à l’invitation de leur compatriote Claude Mangin Marguerite, l’épouse du sanguinaire séparatiste sahraoui Anaama Asfari, qui a été jugé et condamné par la justice marocaine à une peine de 30 ans de réclusion, au lendemain du démantèlement en 2010 du camp Gdem Izig, au cours duquel 11 éléments des forces de l’ordre marocaines avaient trouvé la mort, à la méthode Daech.
Ne craignant pas le ridicule, cette petite cohorte de « fromages qui puent », dixit le journal de PPDA, se sont permis de prendre plusieurs photos de l’enceinte de cet établissement carcéral, avant de poursuivre leur marche sur la voie publique en direction de la préfecture de Salé, où les autorités locales sont fermement intervenues pour demander à ces élus, dont deux d’origine algérienne, de cesser leur manège et d’ôter leurs insignes, chose à laquelle ces derniers ont tenté de s’opposer, avant d’obtempérer.
Ce comportement, pour le moins incongru de ce commando « franco-harki », vient prouver une fois de plus que la culture du néo-colonialisme est encore bien ancrée dans l’imaginaire de certains franchouillards, qui n’ont pas encore réalisé qu’au delà des « Clubs Med » où ils viennent danser à la « queue leu-leu », le Maroc n’est pas un DOM-TOM, mais bel et bien un Etat Monarchique Indépendant, depuis plus d’un demi-siècle.
Le plus grave c’est que parmi ces « attardés de l’Histoire », on trouve des édiles, dont l’ignorance justifie pleinement l’arrogance, qui sont intimement convaincus que leur signe distinctif (dont un décret ministériel datant du 18.12.2000 en interdit catégoriquement le port à l’extérieur du territoire de leur commune), leur confère une sorte d’immunité qui les autorise à piétiner du pied la souveraineté des lois marocaines.
Cette nouvelle provocation de l’Etat français, puisque les conseillers municipaux s’assimilent à un corps constitué des autorités publiques, vient s’ajouter à la série de dérapages qui ont gravement émaillé les relations entre Rabat et Paris depuis Février 2014, lorsque de hauts responsables officiels marocains en visite en France, ont fait l’objet d’un traitement indigne, eu égard à leurs rangs et aux institutions importantes qu’ils représentent. C’est aussi la preuve incontestable de la soumission obséquieuse de la classe politique française aux desiderata d'ONG des droits de l’homme, dans la mesure ou ces lobbies associatifs agissent systématiquement comme un « Etat dans l’Etat » et dictent leurs directives aux différents élus de la République, en les menaçant de mettre fin à leur carrière politique par un vote sanction, au cas ou ces derniers rechigneraient à s’exécuter.
Cette déliquescence du pouvoir politique français illustre surtout l’aggravation, sous l’ère des socialistes, des dysfonctionnements au sein des institutions françaises qui ont complètement abandonné leurs mandats représentatifs à cette mafia associative non élue par la souveraineté populaire, laquelle interfère, comme elle l’entend, dans la décision politique.
Alors qu’on cesse donc de nous bassiner les oreilles avec ces sacro-saints principes de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice, qui n’existent que pour les imbéciles qui veulent y croire. Au Maroc, tout le monde a compris la crapulerie qui se dégage de ces subterfuges de plus en plus ridicules.