خلوة مجلس حقوق الإنسان بالرباط: اجتماع للتفكير وتبادل الآراء بشأن وضعية المجلس ومستقبله
Dépités, les fabricants de tubes et de profilés en acier du Maroc expriment leur inquiétude lors d’une conférence de presse organisait le jeudi 30 janvier à Casablanca. Afatube, affiliée à la Fédération des Industries Métalliques, Métallurgiques et Electromécaniques (FIMME), est consciente de la nécessité de créer un environnement économique capable de faire émerger le secteur métallurgique marocain.
Les membres d’Afatube acclament la volonté gouvernementale de mettre en place des mesures susceptibles de protéger le tissu industriel national. Il n’en demeure pas moins que dans un souci d’équité, les producteurs de tubes et de profilés en acier s’érigent contre toute mesure fiscale ou douanière qui ne pourrait qu’affaiblir une partie du secteur. Les mesures de protection adoptées, depuis début 2013, ont gravement pénalisé toute la filière métallurgique.
De ce fait, Afatube insiste sur l’obligation de mettre en place une stratégie juste qui puisse résoudre le problème de la consignation subie. Cette mesure grève la trésorerie des entreprises, de plus de 100 millions de DH, dans une conjoncture marquée par une crise financière et un manque de liquidités bancaires, un ralentissement du flux d’affaires et une politique d’endettement de plus en plus sévère.
Rappelons que la consignation en cause a été instaurée en février 2013, suite à des réunions tenues entre le ministre de l’économie et des finances Nizar Baraka, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la FIMME. Le but est de trouver une solution à l’asphyxie financière que connaissait Maghreb Steel.
Aujourd’hui, et malgré le lobbying des fabricants de tubes et de profilés en acier, le gouvernement ne pourra pas ne pas institutionnaliser la consignation, peur de ne pas trouver les moyens pour rembourser les créanciers. Pour un budget qui dépasse les 6 MMDH, le consortium des banques (Attijariwafa bank, BMCE Bank et Crédit du Maroc) qui ont accompagné la société, risquent la faillite.
Conformément aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce, une audition publique, est prévue le 4 février 2014 au siège du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie numérique et du Commerce extérieur, à Rabat. Une enqûete anti-damping suit son cours et la position définitive est attendue durant le premier semestre 2014.