المديرية العامة للأمن الوطني تحدث المنصة الرقمية الجديدة ‘إبلاغ’ لمحاربة الجرائم الرقمية
أكورا بريس 
Richard miniter
Quelques points à mettre en valeur de l’article de Richard miniter
Washington, – La capacité du Parti Justice et Développement à gouverner et créer des emplois est remise en cause par son noyau électoral qui l’avait porté, et constitue “une indication sur le reflux de la vague islamiste dans le monde arabe”, écrit jeudi le publication américaine Forbes Magazine, dans une analyse signée Richard Miniter.
“Les politiques culturelles du PJD a enhardis les formations politiques rivales, les leaders de la communauté des affaires et les activités de la société civile”, souligne M. Miniter, l’auteur d’ouvrages et de bestsellers sur la liste du New York Times.
Des islamistes marginaux “qui voulaient défier la monarchie pendant plusieurs décennies ont cessé de mener campagne contre le Roi en tant que Commandeur des croyants et ont commencé à critiqué le PJD sur sa façon de gérer les questions économiques et sociales”, note-t-il, en faisant observer que cette formation politique islamiste “semble avoir perdu de sa crédibilité, au moment où le système en a gagné”.
Richard Miniter impute cette situation au fait que les électeurs nourrissaient de grandes attentes et aspirations par rapport au PJD, en rappelant que contrairement à la Tunisie et l’Egypte, où les partis islamistes étaient bannis, au la monarchie marocaine avait activement encouragé leiu participation dans la vie politique, depuis deux décennies.
Revenant sur la méthode de gouvernance du PJD, l’auteur de l’article relève que dans une conjoncture économique marquée par la crise et des préoccupations sécuritaires, de la Libye à la question du Sahara, le Parti Justice et Développement concentre l’attention du public sur des questions sociales populistes telle que la consommation de l’alcool et le sionisme.
“Les libertés démocratiques ne sont pas garanties quand des membres du PJD appelle à censurer 2M pour avoir diffusé un film documentaire sur les Juifs marocains émigrants en Israël”, soutient-il, ajoutant que certains parmi eux sont même allés jusqu’à qualifier cette chaine de “sioniste”.
Il a souligné, dans ce cadre, que les attaques du PJD contre 2M ont eu un retour de bâton dans la mesure où la presse et le public ont pris partie pour 2M, poussant le PJD à la défensive.
“Lutte contre la pensée islamiste semble avoir galvanisé de larges sections de la société marocaines et donné un nouvel élan la démocratie naissante dans ce pays”, observe-t-il, en soutenant que les Islamistes au Maroc et à travers le monde arabe “sont en train de se rendre compte que l’appétit des peuples arabes pour la réforme et la croissance économique est grande, et bien moins lorsqu’il s’agit des restrictions religieuses”.
“Les Arabes veulent leur propre Suisse et en aucun un nouvel Iran”, conclut-il.
(Forbes Magazine)
