خلوة مجلس حقوق الإنسان بالرباط: اجتماع للتفكير وتبادل الآراء بشأن وضعية المجلس ومستقبله
les pretendus representants du peuple
En ce froid après-midi du mois de février, une activité normale règne aux abords du siege de la WILAYA du grand casablanca, ou les familles accompagnees de leurs enfants profitent du week-end pour deambuler, comme a l’accoutumee sur la place « lahmam », lorsque soudainement, elles furent surpris par le debarquement inopine de abdelmounaim ouhati et vingt de ses ouailles, lesquels ont d’emblee annonce, au nom du peuple, qu’ils allaient squatter les lieux pour les securiser et y deployer avec TINTAMARRE leur arsenal de pancartes et de banderoles, en perspective de leurs pietres carnavals dominicaux celebrant le premier anniversaire de leur “revolution”, qui tient plus de la circonvolution.
c’est donc un contingent de cinquante energumenes, qui vers, 15 heures, ont commence a distribuer des tracts appelant a une participation massive a leur ribouldingue, avant de commencer a clabauder de gros slogans que seuls les parasites de la nation sont capables de marteler.
mais ou se trouvent donc les quatre millions de casablancais ? pourquoi ne sont-ils pas venus supporter cette poignee d’agitateurs puerils ? la verite c’est que les habitants de la capitale economique preferent vaquer paisiblement a leurs occupations, a l’image de vingt mille d’entre eux qui ont choisi d’assister au match de football opposant l’equipe du raja a celle des far, tandis que des milliers d’autres ont opte pour la visite du salon international du livre, sans parler des centaines de cinephiles qui se sont calfeutres dans les salles du complexe cinematographique « megarama » pour visionner les nouveautes marocaines et internationales.
mais tout cela n’empeche pas quelques brebis egarees rassemblees sur la place « lahmam », ayant atteint, vers 17 heures, le nombre insignifiant de 150, de se comporter comme si elles etaient 150.000 et de repeter, a satiete, qu’elles representent le peuple et qu’elles ont le droit d’exercer leur tutelle sur ce dernier.
ces provocateurs de pacotille, dont plusieurs ne trouvent le sommeil qu’apres avoir ingurgite leur dose de karkoubi, ou apres s’etre enivre dans les trefonds crasseux du giratoire de mers sultan, ont desormais decide de se debarrasser de leurs mauvaises habitudes le temps d’une nuit, pour se mettre au service de tous les marocains, lesquels doivent apprecier a sa juste mesure ce lourd sacrifice de leurs nouveaux anges-gardiens et leur confier les renes de leur destinee, tout en se conformant a l’impertinence de leurs slogans.
c’est pour cautionner ces insolites porte-paroles des masses populaires qu’une frange de “l’elite” nationale s’est deplacee a la place « lahmam », ou l’on pouvait APERCEVOIR des dirigeants du parti socialiste unifie, tels mustapha miftah et mohamed el ouafi, en compagnie du “representant” personnel du prince vert ou glauque, le journaliste aboubakr jamai ou “boubki” comme se complaisent a l’appeler ses sbires, venu courtoisement soutenir ses “POUCETS”, dont il avait spontanement adopte la cause, pour se mettre en vedette sur les medias français et mieux gloser sur une hypothetique “revolution sanguinaire”, qui mettra fin a l’exception marocaine.
l’une de ces previsions cauchemardesques s’est-elle realisee au royaume ? plutot rien, si ce n’est que les charognards de la nouvelle ere, qui meconnaissent la realite de leur pays, ont essuye un cinglant revers, tant le marocain authentique, celui qui est soucieux de preserver son pain quotidien, aussi modeste soit-il, a pris conscience de la manipulation mediatique a laquelle se pretent volontiers les apotres de declarations tonitruantes sur le maroc, de meme qu’il a desormais compris que la presumee indignation de ces tetes brulees ne sert qu’a faire le jeu du pentagone et du quai d’Orsay, resolus a reconfigurer un nouvel moyen orient, ou les seules valeurs admises n’auront rien de commun avec celles du peuple.
inopinement, six tentes canadiennes ont ete dressees par le rappeur malgre lui, mouad el haked et un salafi sur la place « lahmam » : Ce sont la les tentes du peuple.
le nombre des participants n’excede pas 160 individus, meme apres l’arrivee sur les lieux, vers 18h30, du leader travailliste, communiste et revolutionnaire, abdellah el harrif et de son alter-ego de la transparence, sion assidon. Il s’agit en fait d’un veritable camouflet pour ceux qui pretendent representer le peuple et qui n’ont pu drainer une affluence au moins egale au nombre des spectateurs d’un match ordinaire de football ou des visiteurs du salon international du livre ou encore des clients qui se prelassent sur les terrasses des cafes du parc de la ligue arabe. mais le plus affligeant, c’est que la presse iberique etait temoin de cette pantalonnade.
lors des premieres editions de ces CARNAVALS dominicaux, les diplomates accredites au royaume se faisaient un devoir de descendre sur le terrain pour suivre de pres l’evolution de la situation, avant de se rendre compte, avec repulsion, qu’il s’agit, en fait, d’une mise en scene trompeuse.
Meme les chioukh de la salafia jihadia, les fameux “abou al fadl haddouchi”, “abou hafs rafiki”, fazazi et kettani ont prefere visiter les stands du salon international du livre, plutot que de venir assister au cirque grotesque de la place « lahmam », anime par une horde de 160 saltimbanques recrutes parmi les militants du parti de l’avant-garde socialiste, du congres national ittihadi, du parti socialiste unifie et d’annahj addimocrati, en plus de kaidis, de maoistes et de chomeurs, sans oublier les trublions moussa, aissa et mouad, ainsi qu’une poignee de salafis.
peut-on, dans ce cas de figure, permettre a ces derniers de s’exprimer au nom du peuple ? seuls les pigeons de la place « mohammed V » a fortiori plus nombreux pourront repondre objectivement a cette question en livrant leurs temoignages sur la duperie dont sont victimes, depuis une annee, les masses populaires.
les tentes du “peuple”
Tous les suppots des dictatures qui se sont effondrees aussi bien en orient qu’en occident etaient presents sur une place “mohammed v” desertee par le peuple, laissant les tourterelles rendre compte d’une epoque que nous n’avons jamais vecue et d’une revolution avortee par l’utopisme de ses auteurs, qui vivent en dehors de la realite du temps present et ignorent les preoccupations reelles du peuple.
“l’elite”, loin du peuple
Dans l’attente qu’ils fassent leur mea culpa en reconnaissant l’echec de leurs desseins tenebreux visant a s’accaparer de la souverainete populaire et des acquis democratiques, “agora” s’adresse a tous les nostalgiques de la violence sanguinaire, pour leur dire que le maroc continuera a bien se porter, tant que son peuple fera preuve de cette capacite de discernement, qui fait defaut a son elite.
Agora-presse